À 6,5 km de Gien, soit 25 minutes de vélo
Une étendue de bois, de champs et de prairies entourent le village de Saint Martin-sur-Ocre.
Audioguide avec Wivisites
Apprenez en plus sur les points d’intérêt importants du village de Saint-Martin-Sur-Ocre !
Histoire
La tradition rapporte que le nom du glorieux Saint Martin, évêque de Tours, fut donné à ce village après l’invasion des Normands. À la fin du IXe siècle, les reliques du Saint auraient été déposées à l’endroit actuel de l’église.
Des vestiges préhistoriques datant de plus de 100 000 ans ont été retrouvées sur le site. Il est par ailleurs attesté qu’il est occupé par les gallo-romains aux IIe et IIIe siècles car des vestiges de deux « villae » ont été retrouvés sur les terres formant l’essentiel de la partie ouest de la commune.
Les armoiries de Saint-Martin-sur-Ocre se blasonnent ainsi :
« De sinople à saint Martin d’argent, auréolé d’or, vêtu d’or, d’argent et de gueules, chevelé et botté de sable, partageant son manteau de gueules avec une épée d’argent, sur un cheval du même, bridé de gueules, la selle de sable bordée et sanglée d’or, le tout sur une terrasse fascée ondée d’argent et de sable de quatre pièces; au chef cousu de gueules chargé de trois fleurs de lis d’or. »
Points d’intérêt
À Saint-Martin-sur-Ocre il y a deux sites Natura 2000.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZCS) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS).
« Dans les zones de ce réseau, les États membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures règlementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. »
À Saint-Martin-sur-Ocre il y a deux ZNIEFF : « Coteau calcaire boisé de la vallée de la Loire de Saint-Martin-d’Ocre à Saint-Firmin-sur-Loire » et la « Loire Berrichonne ».
« L’inventaire des ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national. »
L’Eglise de Saint-Martin-sur-Ocre
L’Eglise de Saint Martin-sur-Ocre représente le monument le plus marquant du village et participe au patrimoine religieux du Giennois. Elle représente dans son architecture actuelle l’aboutissement d’un grand nombre de reconstructions et de remaniements réalisés au cours des siècles.
1122 : c’est la date de la plus ancienne trace écrite connue de l’Eglise de Saint-Martin sur Ocre, celle d’une « Chartre de Saint Benoît »
À la fin du XIIIe siècle un édifice plus grand et de style gothique est construit sur les fondations de l’ancien. Au XVIe siècle, une partie de l’Eglise fut ruinée durant les Guerres de Religion.
Aux XVIe & XVIIe siècles, la commune vit sous le ministère des curés Louis pendant 106 ans, on va même jusqu’à parler de la « dynastie » des Louis. Christophe Louis (1546-1614) est curé pendant 18 ans à partir de 1566 ; Thomas Louis (1588-1667), le neveu de Christophe, est curé jusqu’en 1642 puis Noël Louis, neveu de Thomas, est curé pendant 34 ans jusqu’en 1701.
Vers 1720 destruction du chœur du XIIIe par la foudre. Quelques années plus tard, en novembre 1738 une inspection fait état d’un aspect déplorable de l’Eglise.
En 1771, il est fait don à la paroisse du tableau « L’adoration des Mages » (1622) de Jean Boucher par la Marquise de Saint Brisson. Le tableau est placé derrière le maitre autel.
La cloche « Marie », 630 kg, est baptisée en 1821. Puis en 1833 c’est au tour de « Joséphine », la plus petite des deux.
En 1883, le curé de l’Eglise (à cette époque Pierre Louis Coutet) fait une demande pour que des réparations urgentes soient faites. Le tableau de Jean Boucher sera vendu pour les financer.
Il faudra attendre 1902 pour que d’importants travaux de restructuration soient menés par le dynamique curé Ramondot.
En 1976, une des deux cloches est refondue à Orléans puis baptisée Alice. En 1987 a lieu la réfection du clocher endommagé en 1929.
À l’entrée de l’Eglise, il y a un lutrin explicatif.
À l’intérieur, vous pourrez y voir :
- Un vitrail représentant Saint Martin et un autre représentant « Jésus, adolescent » (ce qui est assez rare)
- La statue de Saint Roch : elle fut érigée suite à une épidémie qui avait sévi dans la région entre 1885 et 1886 et a fait des victimes surtout parmi les enfants. Chaque année jusque dans les années 50 une procession en son honneur était organisée.
- La statue de « La Vierge et l’enfant » en pierre peinte
- Les bannières, et notamment la bannière représentant la scène classique où Saint Martin en officier romain découpe son manteau en faveur d’un miséreux
- Le bâton de Saint Eloi, patron des orfèvres et des agriculteurs. Ce Saint fut fêté dans la municipalité jusque dans les années 70. Les bâtons de confrérie étaient encore largement utilisés il y a quelques décennies par les paroissiens lors de processions.
Les différents éléments de culte sont placés derrière une grille, tout de suite sur la droite lorsqu’on entre dans l’Eglise.
L’Eglise de Saint-Martin-sur-Ocre : 107-85 Rue de l’Eglise Saint Martin-sur-Ocre 45500