Dans ce 17ème chapitre de la Chronique Giennoise “Choses et d’Autres”, Maître Jean-Claude Renard vous parle de la participation mémorable de la Faïencerie de Gien à l’Exposition Universelle en 1900.

La Manufacture a frappé l’Histoire de Gien en fabricant des pièces monumentales pour l’Exposition Universelle de Paris, au Grand Palais et au Petit Palais sur les Champs-Elysées, inaugurée par le Président de la République Française Émile Loubet le 14 avril 1900.

Stand de la faïencerie à l’Exposition Universelle, Paris, 1900

Restant gravée dans toutes les mémoires comme l’apogée de la Belle Époque, cette manifestation marquera le parcours historique de la Faïencerie de Gien, également membre du jury et triomphante hors concours.

Le stand comportant de nombreuses pièces est dominé par une grande horloge zodiacale appelée vase candélabre. L’électricité se veut présente dans cette réalisation. D’une hauteur de 3,60 mètres, cette oeuvre de style Louis XIV repose sur une gaine de base triangulaire. Du haut de son chapiteau tombent trois bras de lumière à décor de volutes et chutes de feuillages. La terrasse porte trois Amours tenant énergiquement la voûte céleste, dans laquelle sont installés le cadran et le mouvement d’horlogerie. Un Amour portant une torche est assis sur le globe. Tous les Amours sont des sculptures de Mathurin Moreau.

– Merci au Musée de la Faïencerie de Gien pour cette photo de l’horloge –

Le stand comportant de nombreuses pièces est dominé par une grande horloge zodiacale appelée vase candélabre. L’électricité se veut présente dans cette réalisation. D’une hauteur de 3,60 mètres, cette oeuvre de style Louis XIV repose sur une gaine de base triangulaire. Du haut de son chapiteau tombent trois bras de lumière à décor de volutes et chutes de feuillages. La terrasse porte trois Amours tenant énergiquement la voûte céleste, dans laquelle sont installés le cadran et le mouvement d’horlogerie. Un Amour portant une torche est assis sur le globe. Tous les Amours sont des sculptures de Mathurin Moreau.

Sa technique utilisée est reproduite également par de nombreux artistes à Gien : elle consiste en l’application d’émaux colorés alcalins, cloisonnés avec l’usage de feuilles d’or sous émail.

Il faut noter que deux vases de différents décors de la même qualité accompagnent la pendule. Ces productions sont visibles au Musée de la Faïencerie de Gien.


Commissaire-priseur à la retraite, expert judiciaire honoraire près la Cour d’Appel d’Orléans, Maître Jean-Claude Renard a exercé sa charge pendant 45 ans, à Gien puis à Drouot. Il a également publié de nombreux livres d’art sur les faïences de Gien, les arts de la table, les cuivres de cuisine, l’art de la fonte de fer et le mobilier. Ses conférences sont données dans toute la France. Maître Renard a rejoint la section “Patrimoine” de l’Office de Tourisme de Gien, et a répondu à notre proposition d’animer une chronique mensuelle sur les objets de collection, chronique qu’il a baptisé “Choses et d’Autres”. 
Photographies réalisées par François Zabaleta.

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Récemment installée dans le Giennois, je me suis lancée dans cette aventure pour explorer la richesse culturelle et la beauté naturelle du territoire. Avec mon téléphone à portée de main, j'aime capturer des moments de la vie quotidienne et me promener pour découvrir les paysages qu'offre le territoire.

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