Découvrez sur cette page un bref aperçu des personnages importants dans l’Histoire de Gien et de ses villages sans oublier la Route des Illustres du Loiret :

Anne de France dite Anne de Beaujeu, Jeanne d’Arc, Gundulfus (Gondon).

Vous allez donc probablement en entendre parler lors de vos futures visites !


Anne de Beaujeu

Née en avril 1461, Anne de France, dite Anne de Beaujeu, est la fille aînée de Louis XI. Elle épouse Pierre de Beaujeu le 3 novembre 1473, alors qu’elle n’est âgée que de 12 ans. 

À la mort de son père en 1483, son frère étant trop jeune pour devenir roi, elle devient « régente » du royaume conjointement avec son mari. À 20 ans, 8 ans plus tard, Charles VIII n’a plus besoin de tuteur et devient Roi de France. « Madame la Grande » sera régente du royaume une fois de plus, quelques années plus tard, lorsque Charles VIII part en guerre en 1494. 

Suite à cette période, elle se retire dans les domaines de Moulins et Gien, son lieu de retraite favori, où elle y sera la mécène la plus importante, rénovant une ville vieillissante en un lieu moderne de la Renaissance. Elle y fait notamment construire le vieux pont de Gien, et le château à l’emplacement d’une ancienne forteresse médiévale. 

En 2022, Gien fête les 200 ans de la mort de Madame la Grande. En hommage a celle qui a tant fait pour Gien, des conférences, expositions, voyages et concerts sont organisés tout au long de l’année. N’hésitez pas à consulter le programme sur le site de la Société Historique et Archéologique du Giennois pour plus de détails : https://gien-histoire-patrimoine.fr/anne-2022/


Jeanne d’Arc

Jeune femme incontournable de l’Histoire de France, Jeanne d’Arc, aussi connue sous le nom de la Pucelle d’Orléans, partit en guerre contre les Anglais pour que le Dauphin puisse être couronné Roi de France.

Elle alla de bataille en bataille et passa par Gien à 4 reprises en 1429 : c’était en effet le seul pont sur la Loire qui restait encore aux mains des français. Elle y retrouva Charles VII entrain de rassembler l’armée qui devait le mener jusqu’à Reims. La grande campagne du sacre commença par la reprise de Bonny-sur-Loire, puis de Saint-Fargeau. 

Pour célébrer ses passages, l’église de Gien, juste à côté du château, surplombant la ville, fut rebaptisée lors de sa dernière reconstruction au XXe siècle « église Sainte Jeanne d’Arc ». 


Saint-Gondon

Cet ermite s’appelait Gundulfus (Gondon), et vécut au VIe siècle, dans une forêt proche d’Autry-le-Châtel, vers la rivière de la Quiaulne, dans le lieu-dit du Petit-Saint-Gondon. Il fut déclaré saint par la voix du peuple. Il cherchait dans la solitude l’oubli des maux que les Wisigoths et les Francs semaient sur leur passage. 

En l’an 544, Sainte Radegonde, reine de France, épouse du roi Clotaire 1er, appréciant les conseils de Gundulfus, vient s’entretenir avec lui avant de se diriger vers sa villa de Poitiers, pour y faire retraite. Ce dernier encourage la reine à persévérer dans la vie qu’elle avait embrassée et la pieuse princesse le quitta en lui donnant quelques uns des riches cadeaux qu’elle distribuait sur son passage. 

Nommé évêque de Milan en 555 par le pape Pelage 1er, Gundulfus fut chargé de pacifier la région. N’ayant pas réussi sa mission il revint dans son ermitage rejoindre ses disciples toujours fidèles à leur règle. 

Ce fut là qu’il mourut un 17 juin. Il fut enterré à même le sol dans cette forêt où il avait vécu. Quelques temps plus tard, ses disciples transportèrent ses reliques dans la chapelle du monastère du village fortifié de Nobiliacum, qui deviendra en son hommage Saint-Gondon. 

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